Les rhododendrons du parc de la Pinsonnais
Numéro d'ordre sur la carte : 05
Ces rhododendrons sont présents dans le parc du domaine de la Pinsonnais à Nozay, très proches des bâtiments d'habitation. Ils forment un bosquet compact de 4 à 5 mètres de haut et couvrent un espace de 10 m2.
Déjà présent au 16ème siècle, le domaine de la Pinsonnais était alors une maison noble accompagné d'une ferme. En 1691, Jacques Hochedé de Bellair, en épousant Claude Davy des Ormeaux, fait entrer la famille Hochedé à Nozay. En 2017, la famille Hochedé de La Pinsonnais est toujours présente à Nozay. L'ancienne maison, devenue château, fut profondément remaniée au début du 19ème siècle et s'enrichit, au cours de la fin de ce siècle, d'une chapelle et d'un vaste parc autour du château. Ce parc a la particularité de mêler arbres indigènes et arbres de collection. Les charmes de la Pinsonnais sont reconnus comme arbres remarquables de Loire Atlantique.
Où les trouver ? Dans le parc du domaine de la Pinsonnais, route de Vay.
Visibles du domaine public ? Non
Fiche botanique
Pendant le Moyen-Age, cette plante était appelée rosage et cela jusqu'au 18ème siècle. Le nom scientifique : rhododendron vient de deux termes, rhodo : rose et dendron : arbre. Si certaines espèces sont cultivées depuis longtemps, c'est au 19ème siècle que des variétés, venues de l’Himalaya ou de Chine, arrivent en France et intègrent les collections arbustives des parcs.
Dans leurs milieux d'origine, certains rhododendrons peuvent atteindre les 15 mètres de haut. En Europe, ils dépassent rarement les huit mètres de haut. Ce sont des plantes à feuillages persistants. Les feuilles vernissées varient du vert-clair au vert très foncé. Les fleurs, réunies en bouquets, sont en forme de trompettes évasées blanches, roses, oranges ou aux nombreuses nuances de rouges ou de mauves. Ces fleurs, non-parfumées, contiennent des molécules toxiques. Le miel de rhododendron est particulièrement nocif. Une espèce, le Rhododendron ponticum, se plait particulièrement dans l'Ouest de l'Europe. En Grande-Bretagne et en Normandie, elle est considérée comme espèce invasive.